Pourquoi attendre une simulation pour le faire?
31 août 2022, Journal de bord
« Le succès est de vous aimer vous-mêmes. Aimer ce que vous faites et comment vous le faites. » Maya Angelou
J’ai assisté aujourd’hui à une simulation sur l’entrevue au PONT, le seul centre d’emploi dédié aux femmes en Mauricie.
J’étais spectatrice d’un atelier dénommé « pratique d’entrevue », une façon de mettre les clientes en simulation d’une entrevue d’embauche. De mon côté, c’était une façon de me mettre dans le bain de mes nouvelles fonctions d’agente de développement et de communication et surtout une façon de savoir les tâches de mes collègues conseillères d’orientation. J’observais minutieusement ses femmes car à un moment de ma vie, j’ai été à leur place en quête d’un emploi qui me ressemblerait, m’épanouirait et me ferait aller plus loin dans mes réalisations humaines, professionnelles et sociales.
Les participantes étaient invitées d’une part à se mettre dans le rôle de l’employeur et d’autre part dans celui de l’employée.
Trois éléments sont venus attiser ma curiosité et stimuler ma réflexion.
1- Le sérieux de leur démarche artistique :
Elles jouaient bien comme actrice, d’un point de vue artistique. Sans farce, J’ai eu envie de partir une téléréalité, tellement leur spontanéité était palpable. Mon œil d’artiste se régalait. Je me disais intérieurement : que de talent, que de potentiel! Ces femmes arrivées pour certaines, un peu plus gênées, pour d’autres plus à l’aise, dans ce jeu de rôle j’avais de la difficulté à départager les timides des plus expressives. La scène était fascinante.
2- L’élan de solidarité :
J’ai observé leur reflexe à reformuler la question d’entrevue pour permettre une réponse plus adéquate à leur collègue. Et ce regard empathique et relevant lorsque celle en situation d’employée avait moins de facilité à répondre à la question. Bref, une énergie positive, encourageante et humaine. Cette solidarité était-elle le reflet de cette maxime qui dit et je cite : « Non seulement nous sommes embarqués dans le même bateau et nous avons tous le mal de mer. » Je ne sais pas. J’ose croire que ce sont des valeurs intrinsèques qui ressortaient naturellement chez ces femmes. Des valeurs qu’elles transporteront sûrement dans leur milieu de travail tout comme elles le font déjà avec les autres membres de leur cohorte.
3- Pourquoi attendre une simulation pour le faire ?
Je reformule ma question; pourquoi attendre une simulation pour l’ÊTRE ? ÊTRE ces femmes pleines d’un potentiel inouï qui me sautait ainsi à l’œil. Pourquoi ne pas simplement être cet employeur qui soigne son vocabulaire, s’assoie plus adéquatement, je dirais avec élégance. Qui regarde l’autre dans les yeux pour davantage s’affirmer et lui exprimer son bon désir sans l’écraser ou le rabaisser…Pourquoi ne pas être aussi cette employée qui redresse son buste et son chemisier, se tient droite, prend sa place, s’exprime de tout son verbal et son non-verbale librement avec toute sa valeur innée et ajoutée… Bref, ma réflexion est une invitation à moi-même et à toi qui liras cet article du journal de bord Le PONT, à être la meilleure actrice de ta téléréalité.
Une invitation à être la meilleure version d’employeur de toi-même, une façon d’anticiper cette relation éthique, responsable, humaine ou encore authentique que tu souhaiterais développer en emploi.
Une invitation à être la meilleure version d’employée que tu veux être, une façon d’embrasser déjà une actuelle ou future carrière qui sera juste la continuité de la personne de valeur que tu es naturellement.
Enfin une invitation, à ne pas se perdre de vue dans toute démarche de surcroit une recherche d’emploi; un processus noble mais qui peut entrainer son lot autant de difficultés et que d’aisances.
C’est pourquoi au PONT une conseillère vous est attitrée lors de votre rencontre individuelle appelée RI et elle vous aide et traverse avec vous sans jeu de mot, ce pont, vers un emploi. Elle vous sécurise, vous épaule, vous conseille jusqu’à ce que vous vous sentiez confortable dans vos recherches et rendue à destination, elle ne reste pas bien loin pour un meilleur maintien à l’emploi.
Pour moi qui personnellement a « une trouille bleue » de traverser naturellement le pont Laviolette ici à Trois-Rivières, je peux comprendre lorsqu’il s’agit d’en traverser un si essentiel PONT, qui nous mène vers un emploi qui nous ressemble.
Bon succès dans ta recherche!
Pis, cette réflexion te parle-t-elle comme employée, employeur ou en quête d’emploi?
Par Elvire B Toffa
[email protected]
. De mon côté, c’était une façon de me mettre dans le bain de mes nouvelles fonctions d’agente de développement et de communication et surtout une façon de savoir les tâches de mes collègues conseillères d’orientation. J’observais minutieusement ses femmes car à un moment de ma vie, j’ai été à leur place en quête d’un emploi qui me ressemblerait, m’épanouirait et me ferait aller plus loin dans mes réalisations humaines, professionnelles et sociales.
Les participantes étaient invitées d’une part à se mettre dans le rôle de l’employeur et d’autre part dans celui de l’employée.
Trois éléments sont venus attiser ma curiosité et stimuler ma réflexion.
1- Le sérieux de leur démarche artistique :
Elles jouaient bien comme actrice, d’un point de vue artistique. Sans farce, J’ai eu envie de partir une téléréalité, tellement leur spontanéité était palpable. Mon œil d’artiste se régalait. Je me disais intérieurement : que de talent, que de potentiel! Ces femmes arrivées pour certaines, un peu plus gênées, pour d’autres plus à l’aise, dans ce jeu de rôle j’avais de la difficulté à départager les timides des plus expressives. La scène était fascinante.
2- L’élan de solidarité :
J’ai observé leur reflexe à reformuler la question d’entrevue pour permettre une réponse plus adéquate à leur collègue. Et ce regard empathique et relevant lorsque celle en situation d’employée avait moins de facilité à répondre à la question. Bref, une énergie positive, encourageante et humaine. Cette solidarité était-elle le reflet de cette maxime qui dit et je cite : « Non seulement nous sommes embarqués dans le même bateau et nous avons tous le mal de mer. » Je ne sais pas. J’ose croire que ce sont des valeurs intrinsèques qui ressortaient naturellement chez ces femmes. Des valeurs qu’elles transporteront sûrement dans leur milieu de travail tout comme elles le font déjà avec les autres membres de leur cohorte.
3- Pourquoi attendre une simulation pour le faire ?
Je reformule ma question; pourquoi attendre une simulation pour l’ÊTRE ? ÊTRE ces femmes pleines d’un potentiel inouï qui me sautait ainsi à l’œil. Pourquoi ne pas simplement être cet employeur qui soigne son vocabulaire, s’assoie plus adéquatement, je dirais avec élégance. Qui regarde l’autre dans les yeux pour davantage s’affirmer et lui exprimer son bon désir sans l’écraser ou le rabaisser…Pourquoi ne pas être aussi cette employée qui redresse son buste et son chemisier, se tient droite, prend sa place, s’exprime de tout son verbal et son non-verbale librement avec toute sa valeur innée et ajoutée… Bref, ma réflexion est une invitation à moi-même et à toi qui liras cet article du journal de bord Le PONT, à être la meilleure actrice de ta téléréalité.
Une invitation à être la meilleure version d’employeur de toi-même, une façon d’anticiper cette relation éthique, responsable, humaine ou encore authentique que tu souhaiterais développer en emploi.
Une invitation à être la meilleure version d’employée que tu veux être, une façon d’embrasser déjà une actuelle ou future carrière qui sera juste la continuité de la personne de valeur que tu es naturellement.
Enfin une invitation, à ne pas se perdre de vue dans toute démarche de surcroit une recherche d’emploi; un processus noble mais qui peut entrainer son lot autant de difficultés et que d’aisances.
C’est pourquoi au PONT une conseillère vous est attitrée lors de votre rencontre individuelle appelée RI et elle vous aide et traverse avec vous sans jeu de mot, ce pont, vers un emploi. Elle vous sécurise, vous épaule, vous conseille jusqu’à ce que vous vous sentiez confortable dans vos recherches et rendue à destination, elle ne reste pas bien loin pour un meilleur maintien à l’emploi.
Pour moi qui personnellement a « une trouille bleue » de traverser naturellement le pont Laviolette ici à Trois-Rivières, je peux comprendre lorsqu’il s’agit d’en traverser un si essentiel PONT, qui nous mène vers un emploi qui nous ressemble.
Bon succès dans ta recherche!
Pis, cette réflexion te parle-t-elle comme employée, employeur ou en quête d’emploi?
Par Elvire B Toffa
[email protected]